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Une étude menée par la Kellog School of Management aux Etats-Unis a montré que les promotions sont plus rapidement accordées aux personnes dotées d’un tempérament agressif et égoïste, en comparaison avec les personnes amicales et serviables.
L’objectif des chercheurs était de déterminer les types de personnalité les plus souvent associés au pouvoir et au leadership.

Au cours des expériences, les sujets étaient répartis en plusieurs groupes, chaque individu obtenait alors une somme d’argent à gérer. Différents comportements étaient alors visibles : si certains individus gardaient l’argent, d’autres choisirent de le mettre en commun dans un même pot. Les résultats de l’étude ont établi que ces derniers individus sont en général plus populaires car perçus comme plus sympathiques. Mais en contrepartie ils sont également vus comme faibles et crédules.
A l’inverse, les individus disposant d’un caractère dominant et agressif sont souvent assimilés à des individus alpha, des chefs de meute. Ils obtiennent tout naturellement le statut de leader, ce qui conduit fréquemment à la conclusion que gentillesse égal faiblesse.
Selon les chercheurs de l’étude, cette tendance naturelle à associer leadership et agressivité est l’une des causes de la corruption , car les personnes les plus morales et droites ont moins de chances d’accéder à des postes à hautes responsabilités. Le problème est qu’une mauvaise personnalité à un poste clé augmente logiquement la probabilité de corruption et de malfaisance.
Une chose est sûre : on ne récolte pas toujours ce que l’on sème. Déjà, au VIème siècle avant notre ère, Confucius nous prévenait : « agis en gentillesse, mais n’en attend pas reconnaissance. »